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    Barakamon, mon animé préféré de l'été 2014, ou tout du moins celui qui m'a le plus marqué.  Tout simplement parcequ'il est arrivé en été, je l'aurais sans doute moins apprécié en hiver. En effet en période estivale, on a besoin de choses rafraîchissante et cet animé est on ne peut plus rafraîchissant.

    Barakamon (qui signifie "Avoir la pêche") est donc un manga shonen commencé en été 2009 et toujours en cours, comportant 12 tomes au Japon et 10 en France sous l'édition Ki-oon. N'ayant pas lu le manga, je vais avant tout vous parler de l'animé, qui lui comporte 12 épisodes et produit par le Studio Kinema Citrus (Code:Breaker, Black Bullet).

     

     

    Synopsis Animeka

    Handa Seishu est un jeune calligraphe doublé d'un irréductible citadin dans l'âme, ce qui rend d'autant plus pénible pour lui la punition que lui inflige son père: un exil sur une petite île japonaise à la suite d'une altercation physique l'opposant à un calligraphe de renom ayant eu des mots très durs à l'encontre de son travail. Pensant profiter de la tranquillité relative offerte par son nouveau domicile, Handa déchantera très vite au contact de ses nouveaux voisins, tous aussi singuliers les uns que les autres, avec en tête de liste la très énergique petite Naru, qui est pour le moins très attachante...

     

    Parlons maintenant des musiques qui, comme l'animé, sont rafraîchissantes. Avec bien entendu l'opening qui met tout de suite dans l'ambiance de l'anime: Feel good. Mais je vais un peu plus m'attarder sur la question que pose l'opening: "Qu'est ce que ca veut dire être soi". L'opening explique qu'à l'enfance, on se fiche de qui on est, mais qu'avec le temps, nous changeons et devenons alors des adultes pleins de regrets. C'est alors qu'il faut rester soi: "Je ne suis pas toi, et tu n'es pas moi", nous sommes tous différent, et cette différence fait notre force. L'anime est donc une recherche de soi, de bonheur et d'amour envers l'autre. Sinon la musique en elle même reste bien dans la tête, pour moi c'est un super opening tout simplement parcequ'on ne s'en lasse pas et on n'a pas envie de le passer ! 

    J'ai mis l'opening avec les paroles en Francais, j'suis sympa hein ?

     

    Assez parlé de l'opening, passons maintenant à l'animation ! Il ne faut pas oublier que l'animé parle avant tout de calligraphie japonaise et de bonheur. Et dans ce style les graphismes le sont tout aussi. En effet, il y a des effets de flous artistiques dans certains plans, des couleurs très lumineuse, donnant la joie de vivre. Avec néanmoins un style assez simple mais fort appréciable, très épuré. Ces graphismes nous emmène donc dans un petit village qui semble, ressembler à un paradis où l'on a envie d'aller ne serait-ce que pour goûter au bonheur que produit cette endroit et rencontrer un petit être vraiment atypique: Naru.

    Barakamon

    Oh ca tombe bien, je vais vous parler des personnages maintenant! Il y a bien sûr quelques clichés comme la fille garçon manquée qui adore le sport, Miwa Yammaura. Une autre qui rêve de devenir Mangaka et qui est secrètement fan de Yaoï, donnant un tout autre humour un peu plus trash. Haru, l'ado pas très bon à l'école, qui se colore les cheveux en blond mais qui au fond se cherche encore, sans oublier bien sûr TOUS les villageois qui ont le coeur sur la main et se casse en mille pour aider notre protagoniste: Handa Seishu qui est aussi surnommé "Sensei" par les gens du village. Lui, qui n'est pas du tout habitué à cette gentillesse, va apprendre à vivre dans ce nouveau monde qu'est la campagne. J'adore ce personnage car il est hilarant sans le vouloir, c'est un personnage vraiment très peureux, parfois dépressif (on en revient au message Feel Good que l'anime apporte) mais aussi carrément égocentrique (critique des citadins oubliant leurs vrais soi / restant des adultes pleins de regrets). En effet, il ne vit que pour sa calligraphie, et il oublie de vivre sa propre vie. Mais un personnage, Naru, va lui donner une belle leçon de vie malgré son jeune âge. Naru inspire la joie de vivre et c'est contagieux autant pour le héros que nous. Aussi mignonne que drôle, elle vous fera oublier vos petits tracas de la vie de tous les jours et vous ne vous lasserez pas de la voir. Naru avec sa petite bouille est totalement délirante et respire la joie de vivre ! Alors riez, souriez ! Feel Good ! Cet animé est fait pour ca!

     

    De plus le coté réaliste de l'animé est renforcé par le langage utilisé dans l'animé, ici du patois. Sans oublier les quelques réfléxion du héros sur ce qu'il veut faire, ses craintes par rapport à l'échec et enfin la découverte d'un monde qu'il ne connaît pas: le monde rural. Il va apprendre s'amuser, oublier ses problèmes et surtout réapprendre à vivre !

    Chronique Ludique: Barakamon

    Surtout ne croyez pas que Barakamon est un slice of life comme les autres, avec un triangle amoureux (encore moins de fan service, ce serait vraiment immorale). Nous suivons la vie de Handa dans un monde, comme je l'ai dit avant, nouveau pour lui. Bien sûr, il y aura des leçons de vie mais ce n'est pas le thème principal de l'animé. Le thème principale c'est la joie de vivre, l'humour, le bonheur en bref quelque chose qui nous donne la pêche ! Les épisodes sont assez rapides et dynamiques pour la plus part, mais certains peuvent vous paraître plutôt lent. Exactement comme dans la vie, vos journées peuvent passer à une vitesse folle comme elles peuvent passer lentement. Malgré leurs différences d'âges, les personnages ont réussi à créer des liens assez fort (faisant écho à l'opening), vu que Naru malgré ses 7 ans, va apprendre à Handa (23 ans) certaines choses et devenir amie  avec lui.

     

    La seule critique que je puisse faire à cet animé, c'est l'épisode 11 qui est vraiment mochement graphiquement. Sinon en critique... Je ne vois pas quoi dire de plus. Ah oui aussi, l'animé ignore plusieurs passage du manga, en effet il n'y a que 12 épisodes. Donc si vous voulez voir l'oeuvre dans son entièreté, je vous conseille vivement d'aller acheter le manga.  

    Pour conclure, je dirais qu'il faut le regarder non pas pour réfléchir, se poser des questions mais plutôt comme une chose rafraîchissante. En bref, une invitation à un pur moment de bonheur et de rigolade. On nous apprend aussi que malgré les différences d'âges, chacun peut apprendre à l'autre et pouvoir créer des amitiés fortes. Pour finir je dirai que pour "avoir la pêche" (feel good), il faut savoir rester soi même et s'accepter.

     

     

    Pour la petite anecdote, ils voulaient rendre l'animé si réel, qu'ils ont prit la voix d'une petite fille pour Naru avec la très jeune doubleuse: Suzuko Hara. Ce qui au Japon ne se fait presque jamais. La qualité du doublage en outre est juste parfaite. Le doubleur du Héros, Daisuke Ono, lui donne une personnalité (peureux, égocentrique...) rien qu'à la voix.


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    Shigatsu wa kimi no uso 

    Shigatsu wa kimi no uso ou Your lie in April ( littéralement Ton mensonge en Avril) est à la base un manga écrit et dessiné par Naoshi Arakawa en 2011. L'animé, dont je vais parler, a été réalisé par le Studio A-1 Picture (Guilty Crown, Silver Spoon..) entre oct 2014 et mars 2015. Il comporte 22 épisodes, et il y a eu un sous-titre de rajouté: "I met the girl under full-bloomed cherry blossoms, and my fate has begun to change" ce qui donne en français, pour les plus flemmard ou les moins bilingues: "Je l'ai connue sous les cerisiers en fleurs et mon destin en a été changé". 

    Synopsis Animeka

    Portant sur ses frêles épaules tous les espoirs de sa mère gravement malade, Kōsei a été contraint dès son enfance à apprendre à jouer du piano de manière intensive afin de devenir un musicien célèbre. Devenant le plus jeune gagnant d'une grande compétition, son nom commença à être reconnu mais la mort de sa mère le toucha profondément et l'éloigna fortement de la musique. Malgré son amie d'enfance qui essaie de lui redonner envie de jouer, Kōsei semble avoir définitivement tirer un trait sur son passé jusqu'au jour où il rencontre Kaori, une violoniste ayant son propre univers. Pleine de vie, cette dernière, de par sa musique et son caractère dynamique, va indirectement aider Kōsei à surmonter son traumatisme.

     

    Je n'ai pas lu le manga, je ne vais donc vous parler que de l'animé. Et si on parle d'un animé de musique, il va falloir parler des ost. Tout d'abord, Your lie in April m'a fait découvrir et adorer la musique classique mais aussi celui du récital classique, on y voit un monde nouveau, remplie de règles très strict, dont j’ignorais l'existence. Je vous mets une heure de musique classique de l'anime, oui je force. (00:29:45 ma préférée)

    Mais ce que je trouve assez fort dans cet animé, c'est la distorsion de la musique lorsque Kosei est perdu, a peur. On sent très bien la malaise que ce génie ressent, on est plus des spectateurs, on est avec lui.

     

     

    L'opening quand à lui, est l'image de l'animé: énergique et beau. Dès le début, on voit un piano (thème de la musique) et le chat noir, qui a une signification dans l'anime que nous allons aborder un peu plus tard.  Sinon à part ca, je l'aime mais sans plus, m'voyez. Le reste des OST quant à elles sont en accord avec les moments plus ou moins tragique de l'anime, aucunes ne m'ont vraiment marqué. Celles qu'il faut vraiment retenir, ce sont les OST classiques.

    Les personnages sont tout simplement  attachants, extrêmements bien dessinés et surtout réalistes ! Il faut quand même se dire qu'ils ne sont qu'au collège, ils sont jeunes encore. Kosei, lui, a perdu sa mère vers 11 ans, il a pratiquement vécu seul. Voilà pourquoi il a du mal à parler aux gens, à se sociabiliser (comme les japonais, ils sont très solitaires). Mais grâce à Kaori, il va changer et s'ouvrir aux autres pour s'accomplir lui même, par le piano certes, mais cela va avoir une répercussion sur son attitude. Je trouve qu'à la fin de l'anime Kosei a beaucoup plus de prestance qu'au début. "Je ne suis plus seul", toute la puissance de sa musique provient de ses sentiments mais aussi des sentiments de son entourage. 

    Shigatsu wa kimi no uso

    Avant de me lancer dans les thèmes de l'animé, sachez qu'il y a un réel jeux des couleurs. Mais vraiment stupéfiant, que ce soit dans les moments tristes, les moments heureux... Et ce, combiné à la musique et l'action. Cela nous donne une fluidité qui régale aussi bien l'ouïe que la vue. Et surtout il y a un moment qui est tout simplement parfait, lorsque Kosei arrive à vaincre sa peur et joue en "harmonie" avec Kaori.

     

    On arrive dans les thèmes, le spoil commence ici

     

    Shigatsu wa kimi no uso

    Il faut savoir que la musique n'est pas le thème principal de l'animé, sinon le manga n'aurait pas eu de succès! Nous avons surtout à faire à des jeunes qui se cherchent avec des questionnements sur leurs futurs mais aussi sur la recherche de soi, qui sont-ils et où vont-il ? Le futur est quelque chose d'effrayant. Si Arima Kosei, se trouve grâce au piano, c'est grâce à Kaori qui va le pousser à continuer le piano et à donner son maximum.

    Qui dit jeunesse, dit amitié / amour, car oui dans cet animé, l'amitié est vraiment forte entre les personnages. Watari, qui saute sur toutes les filles, connaît-il vraiment le vrai amour ? Il va s'en rendre compte à la mort d'une certaine personne. Tsubaki, elle, va se demander si elle aime réellement  Kosei ou si c'est de la forte amitié, les personnages vont faire de leur mieux pour atteindre leurs objectifs et donc pouvoir trouver leur bonheur. Enfin bref, des sujets assez bateaux en soit mais qui sont tout de même intéressant dans le contexte. 

    Dans l'idée de jeunesse, il y a aussi le thème de l'enfance, le personnage de Kosei est profondément traumatiser depuis son enfance. Toutes les choses qu'il a vécu à l'époque font ce qu'il est aujourd'hui. Mais ce n'est pas pour autant, qu'il ne va pas évoluer.

    L'idée de Carpe Diem , le fait de vivre sa vie à fond comme si l'on mourait demain, est assez présent notamment avec le personnage de Kaori, lorsqu'elle dit "C'est à ce moment que j'ai commené à courir". Elle va se donner à fond, aussi bien dans sa vie que dans la musique, car elle sait que sa fin est proche.

    Shigatsu wa kimi no uso

    Maintenant, on en vient au thème un peu plus tragique de l'animé, mais aussi ce qui en fait sa force: La mort. Petite parenthèse avant de parler de la "Mort", le thème de la mère est super important aussi, Arima va croire que sa mère est morte par sa faute, c'est surtout ca qui va lui faire détester le piano.  Bref, dans la mort, il y a le symbole du chat noir qui est aussi bien un symbole de mort (Mère de Kosei / Traumatisme de son enfance) que de porte bonheur (Kaori/ recherche du bonheur) qui au début rappelle la mère de Kosei, le mal être dû au piano, à sa mère etc... Mais à la fin, le chat noir symbolise plus Kaori, le renouveau, le changement, un nouveau départ plus heureux pour notre héros. Le thème de la mort est quasi présent partout dans l'animé (Carpe Diem; Chat; Hôpital...), cela le rend encore plus réel, car les souvenirs de sa mère sont pour lui, un vrai traumatisme l'empêchant complètement de jouer du piano, et donc de s'accomplir. 

     En gros l'animé est tout simplement beau, il y a de  bonnes OST vraiment sympatiques, que j’apprécie fortement. L'histoire, en elle même, est assez tragique avec quelques touches d'humours. A la fin, on voit quand même un amour qui ne s'accomplira jamais, si ce n'est que par la musique. Le mensonge quant à lui, est assez symbolique puisqu'il regroupe l'égoïsme de Kaori, car elle n'aime pas Watari. Celui qu'elle aime, c'est Kosei mais aussi le fait que ce soit en Avril, donc lors du   printemps. Ce sont des jeux d'images qui font penser à Kaori, il l'a voit sous un cerisier pour la première fois et leur dernier duo est lui aussi sous un cerisier. Le personnage de Kosei peut paraître niais et peut donc déplaire (ce qui fut mon cas avant que je ne comprenne son histoire), mais il faut savoir que c'est avant tout un personnage réaliste, essayez de vous mettre à sa place. Pour finir, je dirais qu'a contrario de Kosei, Kaori est vraiment forte car  malgré sa maladie, elle va décider de se battre pour son plus grand rêve: Jouer avec celui qu'elle aime, notre petit génie. 

     

    Shigatsu wa kimi no uso

    Pour la petite anecdote, vous vous rendrez compte que pour un manga, parler de musique c'est assez difficile ET pourtant, celui-ci reçoit le prix annuel du meilleur shōnen lors du 37e prix du manga Kōdansha en mai 2013 ! 

     


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    Chronique Ludique: Kimi Ni Todoke 

     

    Kimi ni Todoke ou Sawako un shojo écrit et dessiné par Karuho Shiina commencé en 2005, finit en 2015 et comportant 24 tomes. L'animé est a été produit par par le Studio Production I.G (Attack on Titan, Kuroko no basket, Psycho-Pass...) en 2009 (S1: 25 eps) puis en 2011 (S2: eps 12).

     

    Synopsis Animeka: 

    Sawako Kuronuma souhaite faire le bien autour d'elle, et pour cela doit commencer par parvenir à sympathiser avec ses camarades de classe. Chose difficile à faire, car ces derniers sont terrorisés par l'apparence de la jeune fille, qui se retrouve ainsi assimilée à l'image de Sadako (voir le film The Ring). Malgré tout, Sawako ne leur en veut pas, et elle cherche même à utiliser cette situation embarrassante pour se rapprocher d'eux. Bien qu'elle préfèrerait de loin devenir quelqu'un d'apprécié et de populaire tel que le beau Shôta Kazehaya. Selon elle, il est un jeune homme sociable et agréable, quelqu'un de « rafraîchissant » et gentil à l'égard de tout le monde, elle y comprise. Ce qu'elle ne sait pas encore, c'est qu'il est en vérité beaucoup plus sensible à la présence de Sawako qu'à celle des autres filles de son entourage…

    Chronique Ludique: Kimi Ni Todoke

    C'est un shojo niais, c'est lent mais l'histoire est si réaliste qu'on est tout de suite pris dedans et qu'on essaye de se mettre à la place de chaque personnages. On en vient même au début à avoir des préjugés sur certains, puis changer d'avis et commencer à les aimer aussi bien pour leurs qualités que pour leurs défauts. C'est un shojo oui, mais la première saison est plus porté sur l'amitié et la découverte de l'autre. En bref, il ne ne racontera pas qu'une histoire entre Sawako et Kazehaya. En effet on va apprendre à connaître d'autres personnages qui malgré leurs apparences trompeuses sont tous aussi sympathiques. A commencer par Sawako, qui malgré son apparence est une jeune fille extrêmement gentille qui ne pense qu'à faire le bien, très timide et avec un sourire qui ravira tout le monde. Ensuite nous allons faire la connaissance de deux filles qui deviendront ses meilleures amies: Chizuru et Ayane. Au début on peut penser que Chizuru est une dure à cuir, mais on va vite apprendre qu'elle est plutôt fragile et pleure pour un rien. On pourrait penser qu'Ayane, elle, est superficielle et juge les gens alors que non ! Justement, elle fait son possible pour les aider et est plutôt intelligente. Même le prof Arai qui est censé être pédagogique, ne l'est pas du tout, c'est un personnage égocentrique vraiment drôle. En bref, ce sont tous des personnages adorables qui vont aider Sawako du début jusqu'à la fin. Et il y en aura d'autres comme ca. 

    Le personnage de Sawako est vraiment touchant. Malgré les coups durs de la vie, elle fait de son mieux pour y arriver. Ca peut donner confiance aux gens qui n'ont pas vraiment confiance en eux. Elle symbolise les personnes timide dans la vie. Même parfois un peu trop, surtout dans la saison deux. Par contre elle pleure beaucoup, on aime ou on aime pas, elle est comme ca.

    Dans les OST, c'est assez simple: c'est doux et poétique, à l'image de l'animé. Elles ne sont pas marquantes, juste agréable. D'ailleurs dans la S2, il va y avoir un moment où il n'y aura aucun son et j'ai trouvé ca juste excellent, on était comme figé dans le temps. Les opening sont tous les deux vraiment sympa (je ne les passais presque jamais) pour preuve, ils ne durent qu'une minute. J'ai tout de même une préférence pour le second opening.

     

    Point fort que je trouve magnifique, qui se ressent surtout dans le graphisme: le budget. On ressent bien que pour deux saisons, cet animé n'a pas eu un gros budget mais justement, ils en ont fait une force. Les graphismes sont partagés en deux styles: un simpliste et un plus épuré. Mais je trouve ça intéressant, le style simple est juste drôle et pas vraiment dérangeant car on l'oublie vite car il y a un vrai travail. En effet les couleurs et les décors sont très bien choisis et magnifique. Il y a même un flou artistique à certains moments. On nous montre aussi grâce à ce styles, deux types de personnalités chez les personnages. Le dessin en lui même, n'est pas exceptionnel mais reste étonnamment bon. Mais rassurez vous, ils mettent le paquet dans les moments importants. Dans ces moments, c'est juste beau beau et beau.

    Chronique Ludique: Kimi Ni Todoke

    La seule chose négative que je trouve, c'est que Kazehaya nous semble parfait. Il est peut-être égoïste, mais on nous montre un personnage charismatique du début à la fin et populaire en surcroît. Il n'y a pas trop de dessins simplistes pour lui, ca enlève le coté réel mais c'est pas vraiment dérangeant en soi.

    La relation entre Kazehaya et Sawako est plutôt lente dans la saison 1 mais c'est normal, comme je l'ai dit avant, notre héroïne découvre un tout nouveau monde. Elle va se faire des amies, passer des rires aux larmes, découvrir l'autre... Il ne faut pas croire que l'histoire va se centrer sur les deux protagonistes, ooooh non ! 

    Par contre arrivé à la saison 2, on passe dans du pur shojo, ce qui est la suite logique des choses et ce n'est pas vraiment gênant. Mais c'est surtout là que l'on peut être le plus frustré par la lenteur de l'avancé de la relation entre Sawako et Kazehaya. Je ne vous dit rien, vous verrez bien.

    Chronique Ludique: Kimi Ni Todoke

    En bref c'est un shojo avec de vrais valeurs qui nous apprend à ne pas juger les autres sur leurs apparences, mais aussi que l'on est tous unique à notre façon. C'est niais, c'est lent et rapide à la fois, c'est à dire que les épisodes vont vite mais que l'histoire n'avance pas à une vitesse folle, on peut même paraître parfois être frustré à cause de Sawako qui décidément ne comprend jamais rien. Mais il faut la comprendre, elle apprend un monde tout nouveau pour elle, elle n'a presque jamais parlé à personne avant ca. Cet animé veut aussi montrer comment l'on tombe réellement amoureux de quelqu'un avec une touche de poésie, bien sûr faut faire rêver les gens qui voient ca quand même! Encore et toujours, c'est un BON shojo car il aide les gens à prendre conscience de certaines choses, qu'il faut aller vers l'autres et qu'une seule personne peut tout changer dans une vie. Il n'a pas la prétention d'être le meilleur shojo, mais il est loin d'être mauvais.  L'histoire nous tient en haleine tout le long.

    Chronique Ludique: Kimi Ni Todoke

    Une anecdote, cette fois plus personnel puisqu'en fait ce n'est pas un shojo qui m'a particulièrement marqué. Mais un ami me l'avait vivement conseillé (cc Constantin). Je l'ai regardé en moins de 4 jours et franchement, on est vite pris dans l'histoire. De part son réalisme mais aussi de part sa beauté. Pour moi il n'est pas si lent et niais que ca, il est même plutôt rythmé.


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